L’artiste Murphy Cooper n’aime pas qu’on lui colle d’étiquette. Mais il n’hésite pas à se définir comme un fier habitant de Verdun, un quartier traditionnellement ouvrier de Montréal qui s’est transformé ces dernières années pour devenir l’un des arrondissements les plus artistiques et les plus réputés de la ville.
Situé au bord du fleuve Saint-Laurent, dans le sud-ouest de la ville, Verdun a été un quartier de cols bleus tout au long du XXe siècle. D’abord majoritairement anglophone, sa population est devenue peu à peu francophone, pour l’être majoritairement aujourd’hui. Quelle que soit la langue parlée, les familles ont tendance à s’installer à Verdun et à y rester. De nombreux Verdunois ont des racines locales qui remontent à plusieurs générations.
Ce quartier modeste a commencé à s’embourgeoiser au début du siècle et a connu une véritable transformation, en particulier ces dernières années. Il abrite désormais des clubs, des restaurants, des œuvres d’art de rue, un parc linéaire et une plage urbaine, qui attirent les jeunes et les artistes.
La transformation est telle que la rue Wellington, l’artère principale de Verdun, a récemment été désignée comme la rue la plus cool du monde par le magazine Time Out. Fermée à la circulation automobile tout au long de l’été, la rue piétonne grouille de vie et d’activité.
Selon Time Out, « le quartier poursuit sa trajectoire ascendante depuis des décennies en offrant d’immenses espaces verts, une liste croissante de grands noms de la restauration et de la boisson, et de nombreuses activités, le tout soutenu par un fort esprit de communauté. »
Ce qui est cool aujourd’hui le sera encore plus demain.